samedi 25 juin 2016

La réponse de l'APDEN sur la réflexion de Jean-Pierre Véran.

La réflexion sur la place du professeur documentaliste de l'inspecteur académique EVS Jean-Pierre Véran montre combien notre place est difficile à justifier... Résumé de la réponse de l'apden. http://www.fadben.asso.fr/Assurer-contribuer.html

J-P Véran distingue et oppose deux types d'apprentissage pour les sciences de l'information, de la communication, de la documentation. Le premier est « académique », « avec des heures d'enseignement de la spécialité » inscrites à l'emploi du temps. Le second préserve un modèle différent d'enseignement et d'enseignant, avec un travail d'équipe reposant sur des formes d'apprentissage variées.
L'APDEN rappelle que « les tenants d’apprentissages systématiques ne remettent pas en question, loin de là, le travail collaboratif, voire transversal, autour de nombreuses notions » et qu'il est donc dommage d'opposer ces apprentissages.
J-P Véran s'interroge aussi sur l'application du décret et de la circulaire sur les ORS. Il distingue alors une différence entre « assurer » un enseignement et y « contribuer ». Dans le premier cas, l'heure devrait être décomptée parce que dans l'emploi du temps. Il faut noter que cette condition d'inscription dans l'emploi du temps n'est indiquée dans aucun texte officiel. J-P Véran continue sa réflexion sur une enquête menée auprès des professeurs documentalistes de La Réunion qui révèle que ceux-ci préfèrent contribuer à un enseignement. L'APDEN considère que l'enquête, menée par Denis Weiss, ne répond pas aux critères d'une enquête représentative (définition orientée des termes assurer / contribuer, moins de 5 minutes pour y répondre donc pas de réelle réflexion...). Notamment, une dichotomie est faite entre assurer (emploi du temps, notes, conseils de classe...) et contribuer (rester libre). Or, même en « contribuant », il faut s'appuyer sur des programmes si l'on veut aller dans le sens d'un apprentissage systématique.
Quand l'APDEN revendique des moyens horaires, elle revendique une prise en considération des besoins des élèves de 6 à 8 heures d'apprentissage, de façon à ce que les recrutements y répondent.